Aux côtés des détenus: un avocat contre l'Etat
Résumé
Suicides, agressions, viols, surpopulation... Face au quotidien le plus sordide et désespéré de la prison, c'est Etienne Noël que les détenus appellent. Devenu la référence en matière de droit pénitentiaire, son engagement et son travail acharné lui ont permis d'élaborer une jurisprudence pour la défense de ceux qu'il considère comme des "usagers captifs d'un service public". L'avocat a ainsi réussi à faire condamner l'Etat à plusieurs reprises et obtenu des centaines de milliers d'euros de dommages et intérêts. Au-delà du défi juridique, Etienne Noël voit dans son action une opportunité pour la société : des prisonniers respectés dans leurs droits et leur dignité sont le gage d'un corps social pacifié et d'une prévention de la récidive plus efficace. En retraçant de manière crue et poignante la trajectoire des détenus qu'il a défendus, Etienne Noël et le journaliste Manuel Sanson ouvrent, sans tabou, un débat urgent sur la question carcérale.
Pas disponible en CD.
Lu par :
Guillaume Crozet
Genre littéraire:
Société/économie/politique
Mots-clés:
Prison
/
Prisonnier
/
Droit
/
Littérature française
Durée:
4h. 37min.
Édition:
Paris, Ed. Nouvelles François Bourin, 2013
Numéro du livre:
29414
Produit par:
Association Valentin Haüy
ISBN:
9782849413807
CDU:
340
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Livres pillés, lectures surveillées: les bibliothèques françaises sous l'Occupation
Poulain, Martine
Lu par : Roger Messié
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Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 23354
Résumé:On sait l'ampleur des pillages des collections, d'art en France par l'occupant nazi. Nul n'ignore plus l'existence des listes Otto - recensant les auteurs, juifs ou antinazis, qui devaient être à jamais bannis de tout catalogue - et que le syndicat des éditeurs français appliqua dès les premières heures de l'Occupation avec un zèle certain. Personne, avant Martine Poulain, ne s'était inquiété du devenir des bibliothèques dans la France de 1940 à 1944. Une France qui est à la fois celle de l'occupant nazi et celle du régime de Vichy. A la différence des archives des ministères (Guerre, Affaire, étrangères, Intérieur, justice) et des musées, peu de bibliothèques publiques sont l'objet du pillage par l'occupant, à l'exception des alsaciennes et des mosellanes, germanisées et propriétés du Reich. Le vol de masse, nazi mais aussi vichyste. frappe, dès juin 1940, les bibliothèques institutionnelles - juives, slaves, maçonnes - mais aussi privées, celles des premiers ennemis du Reich (les grandes familles juives, les Allemands exilés, les hommes politiques du Front populaire). Puis le pillage accompagne ordinairement les rafles. Plus de dix millions de livres prennent le chemin de l'Allemagne. Martine Poulain a constitué une première liste des personnes spoliées de leur bibliothèque - près de 1 700 noms. Le régime de Vichy, de son côté, surveille les livres, les bibliothèques et les lecteurs, sous la houlette d'une Bibliothèque nationale devenue le parangon de l'ordre nouveau, instrument de la collaboration d'Etat aux mains de Bernard Faÿ. Ce dernier mène une lutte obsessionnelle contre la franc maçonnerie sous couvert d'un " Musée des sociétés secrètes ".
Lu par : Annie Séjourné
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Résumé:La France a toujours vécu d'une tension entre l'esprit national et le génie des pays qui la composent, entre l'universel et le particulier. Mona Ozouf se souvient l'avoir ressentie et intériorisée au cours d'une enfance bretonne. Dans un territoire exigu et clos, entre école, église et maison, il fallait vivre avec trois lots de croyances disparates, souvent antagonistes. À la maison, tout parlait de l'appartenance à la Bretagne. L'école, elle, au nom de l'universelle patrie des droits de l'homme, professait l'indifférence aux identités locales. Quant à l'église, la foi qu'elle enseignait contredisait celle de l'école comme celle de la maison. . En faisant revivre ces croyances désaccordées, Mona Ozouf retrouve des questions qui n'ont rien perdu de leur acuité. Pourquoi la France s'est-elle montrée aussi rétive à accepter une pluralité toujours ressentie comme une menace ? Faut-il nécessairement opposer un républicanisme passionnément attaché à l'universel et des particularismes invariablement jugés rétrogrades ? À quelles conditions combiner les attachements particuliers et l'exigence de l'universel ? En d'autres termes, comment vivre heureusement la «composition française» ?